NetApp
FAQ
Foire aux questions
Cette page essaie de répondre aux questions les plus basiques sur les filers NetApp ainsi qu'aux questions d'administration les plus féquemment posées. Les réponses ne sont pas exhaustives et donc, pour toutes informations complémentaires, il est préférable de se reporter à la documentation officielle fournie par NetApp. Celle-ci est disponible sur le site Now de Netapp.
Quand nécessaire, les réponses donnent les commandes en mode ligne pour répondre aux problèmes posés. Les manipulations avec FilerView ne sont pas données mais peuvent être facilement retrouvées dans les menus correspondants. Attention cependant, toutes les opérations ne sont pas possibles avec FilerView.
Questions:
Cliquez sur la question pour vous positionner sur la réponse:
- Comment configurer le nom de mon filer?
- Comment lance-t-on "FilerView"?
- Comment configurer les interfaces réseaux?
- Comment configuer un interface virtuel (VIF)?
- Comment configurer et tester l'autosupport?
- Comment configurer l'heure?
- Comment configurer les services de résolution de nom?
- Comment reconfigurer CIFS?
- Comment accéder à mes fichiers à partir d'un PC sous Windows?
- Comment configurer NFS?
- Comment accéder à mes fichiers à partir d'un serveur Unix?
- Quels sont les outils qui existent pour tester la connexion IP entre un filer et une machine hôte?
- Qu'est-ce qu'un aggrégat?
- Qu'est-ce qu'un volume?
- Qu'est-ce qu'un Qtree?
- Comment configurer les snapshots?
- J'ai supprimé un fichier Windows par erreur; Comment puis-je le restaurer avec les snapshots?
- En étant connecté en direct sur le filer, comment peut-on voir le contenu des répertoires?
- Quelle est la place réservée pour les snapshots?
Réponses:
Le nom du filer peut être changé avec la commande "hostname"
Ex: hostname turlututu
2 précautions:
-
Le nouveau nom doit correspondre à une adresse IP valide, c'est-à-dire qu'une ligne "X.Y.Z.T turlututu" doit se trouver dans le fichier /etc/hosts. Si ce n'est pas le cas, la commande produira l'erreur: "hostname: hostname must be in /etc/hosts"
-
Le fichier de démarrage /etc/rc utilise la commande "ifconfig e0a `hostname`-e0a netmask X.Y.Z.T" (Il est possible que le nom de l'interface soit autre chose que e0a). Il doit donc aussi exister une entrée turlututu-e0a dans le fichier /etc/hosts correspondant à l'adresse que l'on veut associer à cet interface. (Les 2 apostrophes inversées autour de hostname permettront lors de l'exécution de la commande ifconfig d'y substituer le nom du filer NetApp)
Il suffit de disposer d'un navigateur Internet et de se connecter sur "http://<adresse_de_mon_filer>/na_admin". Choisir ensuite le premier choix: FilerView
Deux fichiers sont concernés par ce paramétrage: /etc/rc et /etc/hosts.
Le /etc/rc contient la commande ifconfig qui définit l'adresse IP de l'interface en fonction du nom d'hôte, le masque de sous-réseau, la taille des paquets (MTU), le type de contrôle de flux,... Se référer au manuel ifconfig (man ifconfig) pour plus de renseignements.
Le fichier /etc/hosts contient les adresse IP de tous les interfaces.
Il existe aussi d'autres fichiers qui sont:
- Pour la définition des serveurs de noms DNS: /etc/resolv.conf
- Pour la définition de l'ordre des services à contacter pour la résolution de noms: /etc/nsswitch.conf
Si vous la reconfiguration que vous voulez effectuer concerne un grand nombre des fichiers mentionnés ci-dessus, il peut être plus simple de lancer la commande "setup" qui vous posera les questions nécessaires pour cette reconfiguration. Une sauvegarde (ou un snapshot) préalable est conseillée.
Un interface virtuel est créé avec la commande "vif".
Il existe 2 types d'interface virtuel:
- Single: A un instant donné, seul un interface est actif; le ou les autres sont en attente. Il n'y aura basculement sur un autre interface physique que si il y a perte de lien par panne sur le premier interface (mode appelé aussi failover).
- Multiple: En fonctionnement normal, tous les liens physiques sont actifs et participent à un partage de charge. Ce mode supporte la norme 802.3ad "statique" (sans LACP) (Mode aussi appelé trunking ou aggrégation de canaux). Ce mode nécessite un paramétrage du switch en conséquence (il y a partage de la même adresse MAC pour l'ensemble des interfaces).
Commande de base:vif create [ single | multi ] vif_name [ -b {rr|mac|ip} ] [ interface_list ]
Exemple de création en mode single: vif create single turlututu e0a e0b e0b e0c
Exemple de création en mode multiple: vif create multiple turlututu -b rr e0d e0e
L'option -b n'est utilisable qu'avec le mode multiple et doit être mis en adéquation avec le switch.
Pour mettre une adresse IP sur le "vif", utilisez la commande ifconfig: ifconfig turlutu 192.168.0.1
NetApp (et aussi Bull) conseille de configurer l'autosupport: le filer enverra un mail à la boite aux lettres spécifiée en cas de problème.
Les paramètres obligatoires de configuration:
- autosupport.enable: doit être mis à "on" pour valider l'autosupport
- autosupport.from: Nom qui apparaitra dans le mail reçu comme expéditeur. Dans certaines configuration de messagerie, il peut être nécessaire de mettre un nom valide car certain serveur refuse un mail pour un utilisateur inconnu.
- autosupport.mailhost: nom du serveur SMTP sur lequel se connectera le filer pour envoyer le mail. Il est possible de renseigner plusieurs noms séparés par des virgules
- autosupport.to: Compte de messagerie où les mails complets seront envoyés. Jusqu'à 5 adresses peuvent être mentionnées
- autosupport.noteto: Compte de messagerie où les mails résumé seront envoyés. Jusqu'à 5 adresses peuvent être mentionnées
- autosupport.support.*: ces options concernent l'envoi des informations à NetApp.
- autosupport.support.enable: valide ("on") ou dévalide ("off") l'envoi des mails autosupport à NetApp
- autosupport.support.transport: peut être soit https ou http ou smtp
- autosupport.support.proxy: mentionner le nom du serveur mandataire (proxy) dans le cas le transport est "http" ou "https"
URL:Port - Ex: www-proxy.netapp.com:8080
Ou dans le cas ou une identification est nécessaire sur le serveur mandataire:
Utilisateur:MotDePasse@URL:Port - Ex: dupont:inconnu@www-proxy.netapp.com:8080
- autosupport.support.to: adresse interne de NetApp - ne doit pas être modifié
- autosupport.support.url: adresse interne de NetApp - ne doit pas être modifié
- autosupport.doit: Par défaut, cette valeur est positionné à "DONT". Si vous mettez une autre valeur (quelqu'elle soit), ceci déclenchera un test d'envoi de mail et elle reviendra automatiquement à la valeur "DONT". Ceci permet de tester que les paramètres d'autosupport ont été configurés correctement.
Pour mettre à jour ou visualiser tous ces paramètres, utiliser la commande "options".
Il existe plusieurs commandes pour le faire:
- date:
format: date [ -u ] [ [[[[cc]yy]mm]dd]hhmm[.ss] ]
avec:
cc: les 2 premiers chiffres du siècle (normalement et pour un certain temps encore: 20)
yy: les 2 derniers de l'année ("06" par exemple)
mm: le numéro du mois - mettre un "0"devant pour les mois de janvier à septembre ("09" par exemple)
dd: le jour du mois - De "01" à "31"
hh: heure - De "00" à "23"
mm: minute - De "00" à "59"
Le flag -u peut être utilisé pour afficher ou mettre l'heure en GMT (heure universel)
Sans paramètre, la commande "date" affiche l'heure et la date courante
- rdate
format: rdate <nom d'hôte>
Cette commande met à jour la date et l'heure du filer en fonction de celle de la machine "<nom d'hôte>"
- Mise à l'heure automatique
Il est possible de paramétrer le filer de manière à ce que celui-ci soit mis à l'heure automatiquement. Ceci se configure avec les options suivantes:
- timed.enable: à mettre à "on" ou "off" pour valider ou dévalider la mise à l'heure automatique
- timed.proto: 3 valeurs possibles: "rtc" ("real time clock") pour utilisation de l'horloge interne du filer - "rdate" pour une mise à jour automatique avec la commande "rdate" - "sntp" pour utiliser le protocole NTP (Network Time Protocol).
- timed.servers: Nom d'un ou de plusieurs serveurs de temps. Ce peut être des serveurs internes à un site mais aussi des serveurs disponible sur Internet. La liste des ces serveurs peut être obtenue sur http://www.pool.ntp.org/. Pour la France, "timed.servers" peut être mis à "0.fr.pool.ntp.org,1.fr.pool.ntp.org,2.fr.pool.ntp.org". Attention, la mise à jour par Internet nécessite l'ouverture du pare-feu: Le client NTP a besoin de se connecter sur le port 123 du serveur de temps distant par le protocole UDP.
Il existe d'autres paramètres: le paramétrage de ceux-ci sont facultatif car les valeurs par défaut conviennent la plupart du temps. Pour plus d'informations, voir la documentation "System Administration Guide" chapitre "Performing General System Maintenance"
Il y a 2 fichiers à configurer: /etc/resolv.conf et /etc/nsswitch.conf. Le fichier /etc/resolv.conf contient les adresses IP des serveurs de nom (une adresse par ligne préfixé par le mot clé "nameserver") et le fichier /etc/nsswitch.conf, l'ordre dans lequel questionner les différents services de résolution de noms (fichier hosts, NIS ou DNS). De plus, une ou plusieurs des options "dns.enable" et/ou "nis.enable" doivent être validées. Ceci est normalement effectué au démarrage du filer par le fichier /etc/rc. De même, l'option "dns.domainname" doit être renseignée.
La commande de base est "cifs setup". CIFS ne doit pas être démarré pour la lancer; si c'est le cas, l'arrêter par "cifs terminate". Cette commande configure le service de base. Pour partager des répertoires, utilisez la commande "cifs shares -add nom_du_partage chemin_du_qtree".
Exemple de création de partage:
filer> cifs shares -add partage /vol/vol1/partage
Exactement de la même manière que pour connecter un lecteur réseau situé sur une machine Windows, en utilisant le choix "Connecter un lecteur réseau" présent notamment dans le menu "outils" de l'explorateur. Pour le dossier, mentionner \\nom_du_filer\nom_du_partage et éventuellement renseigner un "nom d'utilisateur différent".
Il n'y a pas de configuration de base sur NFS sauf dans le cas où vous utilisez le mécanisme de sécurité Kerberos. Dans ce cas, il suffit de lancer "nfs setup" puis de répondre aux questions. Pour les opérations de partages NFS, il y a 2 méthodes:
- Modifier le fichier /etc/exports puis lancer la commande "exportfs -a"
- Lancer la commande "exportfs" avec l'option "-p" qui renseignera automatiquement le fichier /etc/exports.
Exactement de la même manière que pour tout autre serveur NFS: par la commande "mount".
Exemple de commande sur Solaris: mount -F nfs filer:/vol/partage /mnt
Suivant les Unix, la commande "showmount -e filer" peut être utilisée pour visualiser les répertoires exportés par le filer
Exemple:
host> showmount -e filer liste des exportations pour filer : /vol/vol0/home (chacun) /vol/vol0 (chacun) /vol/phl1_vol1 (chacun)
Le tableau ci-dessous donne un certain nombre de commandes permettant de tester différents éléments du réseau. Les équivalences de commandes sur Unix et Windows sont données quand elles existent:
Filer | Hôte Unix | Hôte Windows | Commentaires |
---|---|---|---|
ping | ping | ping pathping |
Permet de vérifier la disponibilité d'un système distant |
getXXbyYY (Commande privilégiée: priv set admin) | nslookup (Unix) host (Linux) |
nslookup | Interrogation des DNS - La commande NetApp utilise la résolution complète (utilisation du fichier nsswitch.conf - elle peut donc n'utiliser que le fichier hosts) |
traceroute | traceroute | tracert pathping |
Permet de tracer les différents routeurs pour arriver à une destination |
arp | arp | arp | Affichage (arp -a) de la table MAC <--> adresse IP (pour le ssous-réseau local) |
dns | - | - | Affichage (dns info) du status des DNS configurés - Vidage du cache DNS (dns flush) |
netstat | netstat | netstat | Affichage des connexions réseaux |
netdiag | - | - | Vérification exhaustives des interfaces réseaux |
- | showmount | - | Avec l'option "-e", permet d'afficher les partages exportés par un serveur NFS (filer compris) |
Cet élément existe depuis Data ONTAP 7.0. Il a permis d'introduire les volumes flexibles (Cf définition dans cette page). Un aggrégat est le premier élément à créer si on veut créer un volume flexible.
Un aggrégat est composé d'un certain nombre paramétrable de disques physiques complets. Il n'est pas possible d'utiliser une partie de disques physiques dans un aggrégat.
Un aggrégat est composé au minimum d'un RaidGroup: un RaidGroup est un ensemble de disques physiques et constituant un système autoprotégé, c'est-à-dire qu'il possède un ou plusieurs disques de parité (un pour le Raid4 et 2 pour le RaidDP).
Un aggrégat peut être composé de plusieurs raidgroup: si la taille définie du raidgroup est de 7 disques mais que vous avez mis 20 disques dans votre aggrégat de type RaidDP, ONTAP créera automatiquement 3 raidgroups (2 de 7 disques physiques et un de 6), chacun de ces RaidGroup aura 2 disques de parité (RaidDP).
Depuis Data ONTAP 7.0, il existe 2 sortes de volumes:
- Les volumes traditionnels: ceux-ci sont ceux qui existaient avant ONTAP 7.0. Ils sont obligatoirement constitués de disques physiques complets. Il n'est pas possible de prendre une partie de disque physique pour créer un volume traditionnel.
- Les volumes flexibles: Ils existent depuis ONTAP 7.0. Ils permettent de créer un espace disque en fonction de la taille voulue et non plus en fonction d'un nombre de disques physiques. La taille minimum est de 20Mo. Un volume flexible se crée sur un aggrégat.
Un qtree est un système de partition interne à un volume. Le qtree est normalement (ce n'est pas obligatoire) l'unité qui est exporté par nfs ou cifs. On peut créer des qtree de type sécurité Unix ou ntfs. On peut aussi donner des quotas disques de type "tree" à un qtree.
Par défaut, des snapshots sont configurés automatiquement à heure et date fixe par Data ONTAP. Il y en a pour les volumes et les aggrégats.
Pour afficher la liste des snapshots pour les aggrégats: snap list -A
Pour afficher la liste des snapshots pour les volumes: snap list -V (ou snap list)
Pour afficher la planification des snapshots: snap sched avec l'option "-A" ou "-V" suivant que l'on veut la planification "volume" ou "aggrégat".
On obtient un affichage du type: Volume vol0: 0 2 6@8,12,16,20
Ceci se traduit par: 0 snapshot hebdomadaire créé/conservé - 2 snapshots journaliers conservés - 6 snapshots horaires conservés - Les snapshots horaires sont créés à 8h, 12h (midi), 16h et 20h. Les snapshots hebdomadaires sont créés à minuit le dimanche, les journaliers sont eux créés à minuit tous les jours de la semaine sauf le dimanche.
Pour planifier un snapshot, utilisez la commande: Ifsnap sched [-A|-V] <volume ou aggrégat> <chaine de planification>
Par exemple: snap sched -V vol0 0 2 6@8,12,16,20
Pour créer un snapshot immédiatement: snap create <volume> <nom du snapshot>
Si un snapshot a été effectué entre le moment où le fichier a été créé/modifié et celui où il a été supprimé, alors vous pouvez accéder à sa sauvegarde de la façon suivante:
Depuis le bouton "Demarrer\Exécuter...", tapez la commande suivante: \\nom_filer\partage\.snapshot (ou ~snapshot ou ~SNAPSHT)
- nom_filer étant le nom du filer NetApp
- partage étant le nom du partage sur lequel se trouvait le fichier perdu
Le fichier perdu peut se retrouver dans les sous-répertoires de ".snapshot".
Par défaut, le répertoire ".snapshot" n'est pas visible lorsque l'on explore le filer avec Windows. L'option "cifs.show_snapshot" permet de modifier ce comportement: En la mettant à "on", celle-ci permet de rendre visible le répertoire ".snapshot" juste en explorant le partage et à condition que la configuration du PC faisant l'exploration permette de voir les fichiers cachés (Option "Afficher les fichiers cachés" de l'explorateur).
Cette commande est "ls" mais elle n'est accessible qu'en mode "diag" ("priv set diag").
Par défaut, ONTAP réserve de la place pour les snapshots, qu'ils soient de type "aggrégat" ou "volume". Quand un aggrégat est créé, 5% de la place est réservé pour les snapshots. De plus, quand un volume est créé dans cet aggrégat, 20% de la taille du volume est réservé pour les snapshots sur ce volume. Donc si vous connaissez la taille utile nécessaire à votre volume, il vous faudra augmenter d'environ 32% la taille de l'aggrégat créé (cas où il n'y a qu'un seul volume sur l'aggrégat).
Cependant, si vous n'avez pas besoin des snapshots, vous pouvez les dévalider avec les commandes suivantes:
filer> snap sched -A <nom d'aggrégat> 0 0 0 # Dévalide les planifications de snapshots de cet aggrégat filer> snap delete -A -a <nom d'aggrégat> # Supprime tous les snapshots connus de cet aggrégat filer> snap reserve -A <nom d'aggrégat> 0 # Mise à 0 de la place réservée pour les snapshots d'aggrégats filer> snap sched <nom de volume> 0 0 0 # Dévalide les planifications de snapshots de ce volume filer> snap delete -a <nom de volume> # Supprime tous les snapshots connus de ce volume filer> snap reserve <nom de volume> 0 # Mise à 0 de la place réservée pour les snapshots de volumes